Carte d'identité Groupe: Troupeau d'Atlas Grade: Dominant Informations:
Sujet: NOM LIBRE (Colombe) || Troupeau d'Atlas Ven 22 Avr - 2:12
Colombe « Broken angel never will not fly away. »
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Carte d'identité
Prénom : Libre. [De préférence Colombe] Âge : cinq ans. Origine : élevage en Egypte. Famille : inconnue. Sexe : femelle. Race : Arabe. Robe : pie champagne ambre. Groupe : troupeau d'Atlas. Grade : libre [gardienne].
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Physique
Oh, la douce Colombe… Si la pureté avait un corps, ce serait le sien. Si belle, si innocente, si fragile. Colombe est une jument typiquement Arabe. Ses courbes sont légères, harmonieuses et parfaites. Taillée tout en finesse, dansante sur ses membres fins, elle semble une plume dans la brise. Elle n'est pas bien grande, Colombe, elle est même plutôt petite. Toute frêle, toute fragile, toute pure. Sa silhouette élancée, que l'on pourrait, semble-t-il, briser d'un seul coup de sabot, s'orne de ses longs crins, plus longs que ceux de la plupart des Arabes, dont la douceur et la légèreté semblent irréelles.
Colombe est une jument pie. Sa robe est peu commune parmi ceux de sa race. Elle est pâle et merveilleuse à la fois. Comme si la petite sortait d'un conte. Blanche, aussi blanche que l'éclat des astres, que la neige nouvelle. Et elle est sublimée de tâches ni trop grandes, ni trop petites, d'une couleur or pâle, sable, crème. Vous pourrez lui donner le nom que vous voudrez, elle n'en sera pas moins si belle. Ses crins, eux, sont légèrement plus sombres, avec des reflets d'or pur. Vous pourrez aussi y découvrir une plume immaculée, une plume de colombe, témoignant de son passé indien. Peut-être finira-t-elle par la perdre, ou peut-être pas. Quand à ses yeux, ils sont d'un azur impénétrable.
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Caractère
Il n'y a pas plus innocente, pas plus enfantine que Colombe. Elle est gentille, douce, vous prêtera son épaule pour pleurer, ses oreilles pour écouter vos secrets qu'elle gardera toujours. Jamais elle ne se dressera face à vous, jamais elle ne vous tiendra tête. Elle est bien trop pure, bien trop craintive. Elle se sait bien trop frêle, bien trop faible. Soumise et obéissante, elle se contente d'obéir aux plus forts, de s'entourer d'amis qui la protégeront. Vous ne la verrez jamais, en proie à une furie magnifique, dans la bataille. Même si elle se fait attaquer, ou que deux de ses connaissances se battaient sous son nez, elle ne ferait que les supplier de s'arrêter, et pleurer, pleurer encore en gémissant. Ce qui se rapproche le plus d'un combat pour elle est le moment où, dans un sursaut de vie ou dans une vaine tentative pour aider un de ses amis, elle mordra ou frappera de ses sabots l'adversaire. Mais ce sont alors des morsures et des coups si faibles, si tremblants et incertains qu'ils sont parfaitement inutiles. Elle est terriblement naïve, facilement manipulable. Parlez, elle vous croira. Après tout, le mensonge, la colère, la cruauté et toutes ces choses n'existent pas, non ?
Colombe est une jument tout à fait candide. Trop candide. Elle vit dans son petit monde où tout est merveilleux, prisonnière de sa bulle infantile, de ses rêves utopiques. Elle s'imagine que tout est parfait. Elle a fermé les yeux pour oublier le chaos de cet univers, et s'est réveillée aveugle. Ne cherchez pas à la changer, car ce serait impossible. Elle s'est enchaînée à son utopie et s'accroche à elle avec toute la force que son frêle corps ne possède pas. Pour Colombe, le mal n'existe pas. Seul le bien règne. C'est tout rose, son royaume secret, c'est tout rose et ça lui meurtrit le cœur un peu plus chaque jour, d'échapper à la réalité. Ça la fait saigner, sa pauvre petite âme, ça la tue, elle agonise. Elle se meurt. Un jour, elle en crèvera, de toutes ces niaiseries. Un jour… Mais elle s'acharne, elle se poignarde elle-même, elle répand ses tripes sanglantes partout où elle passe. Mais personne ne le voit. Elle a réussit à aveugler jusqu'aux Dieux, à leur faire croire que ce qu'elle laissait derrière elle, ce n'était que quelques paillettes de joie, quelques plumes angéliques. Mais l'ange, il ne peut plus voler. L'ange à les ailes brisées, piétinées, broyées. L'ange, il ne trace qu'un sentier de plumes écarlates. Elle est folle, Colombe. Dans son innocence candide, elle vous regarde, vous sourit, vous assure que tout va bien dans ce monde parfait. Elle vit avec son agonie. Elle l'a oublié. Elle ne se souvient même plus qu'elle existe, qu'elle est là, tapie comme le puma, prête à se jeter à sa gorge et à la tuer. En échappant à la douleur, elle s'est réfugiée dans ce monde si parfait sans savoir, sans même s’apercevoir de tout le sang, de toutes les plumes qu'elle perd.
Colombe s'est également liée étroitement à Atlas, son chef. Quelle imbécile. Elle croit qu'elle vaut quelque chose à ses yeux. Elle s'imagine qu'il est le chef parfait, comme tout dans son monde, qu'il est aussi attentionné, bon, juste et généreux qu'il est beau. Et parce qu'il l'a protégée, elle en est venue à penser qu'il l'aimait sincèrement, qu'il risquerait sa vie pour elle, juste pour elle, sa si chère amie, peut-être plus… Car, oui, Colombe en est venue à croire qu'il l'aimait, comme un compagnon. Pauvre petite niaise...
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Histoire
Version longue :
Colombe est née hors du Cimarron. Elle est venue au monde dans un petit haras réputé où étaient élevés des Arabes, en Egypte. Elle aurait dût y être poulinière, sans doute. Mais elle n'eut pas la chance de grandir dans le luxe et la chaleur. Elle fut volée, petite pouliche d'un mois, séparée de sa mère, de tout ce qu'elle connaissait et aurait dût connaître jusqu'à la fin. On la nourrit à la main humaine, cette même main qui la choyait. Mais c'était un intérêt malsain, sans affection. Il s'agissait simplement de garder la pouliche en bonne santé pour la revendre à bon prix.
Plus elle grandissait, plus on se montrait dur avec elle. Et, de nature fragile physiquement comme mentalement, elle s'effarouchait et se rebellait, ce qui énervait ses voleurs. Ainsi, le temps passait et les mauvais traitements devenaient de plus en plus fréquents. Tant qu'elle ne gardait pas de cicatrice, ça ne pouvait être que bénéfique, ça ne pouvait que la mater, non ?
Puis elle eut six mois, et on la vendit dans une forme splendide. Du moins, physiquement. Son mental, lui, était complètement démolit, brisé. Une ombre, la Colombe. Juste une ombre. On la vendit et on la vendit encore. Car, lorsqu'on l’acquérait, on se rendait vite compte qu'on ne tirerait rien de cette bête du diable, une vraie fureur dès que l'on tentait de s'approcher. Et on la revendait. Passer ainsi de mains en mains n'arrangea rien à son cas. Et plus elle était vendue, plus sa réputation de pouliche rebelle grandissait, et plus elle devait être envoyée loin pour trouver un nouveau propriétaire. Les grandes marches au milieu des campagnes et des villes devinrent bientôt des voyages interminables en train, puis en navire à bestiaux. Le noir, la moisissure, la mort. C'était tout ce qu'évoquait ces derniers à la Colombe.
Et un jour, elle fut encore volée. Elle était alors une belle jeune jument, et aurait sans doute commencé son rôle de poulinière à cette époque si elle était restée à son élevage. Mais ce fut un tout autre sort qui l'attendit. L'homme qui la vola était un fou, un psychopathe. Il ne vivait que pour la haine et la mort. Chaque jour, il faisait combattre des étalons jusqu'à ce que l'un d'entre eux succombe. Et, pour les pousser à la lutte, il utilisait des juments en chaleur. Ainsi, Colombe devint un simple objet, utilisée pour pousser ses semblables au sang, aux coups, à la mort. Et, attachée court aux barrières de l'arène en bois, elle eut beau fermer les yeux, elle ne put échapper au bruit terrible des luttes, à l'odeur métallique du sang, et, plus encore, à celle de la mort. Et, à chaque combat, il y avait un perdant, qui succombait. Et celui-ci était mangé par l'homme. La pauvre jument, encore attachée, encore bouleversée par le combat sanglant, voyait, sentait, entendait l'humain qui découpait la carcasse pour la traîner jusqu'au feu. Elle vécut si longtemps ainsi, de si longs mois, de si longues saisons qui se succédaient. Elle était particulièrement attractive pour les combattants, semblait-il, car les combats étaient plus féroces, plus sanglants quand elle était attachée à cette barrière que lorsqu'une autre jument la remplaçait. Ainsi devint-elle la favorite du fou, celle qui, si souvent, se trouva là et n'eut d'autre choix que de se voir la raison de tant de morts, de cruauté.
Il y avait parmi ces combattants un étalon particulier. Plus grand, plus fort, plus beau que les autres. Là-bas, on l'appelait le Guerrier Sauvage. Mais plus tard, elle le connut sous le nom d'Atlas. Le guerrier gagnait tous ses combats : sa fureur, magnifique et terrifiante, était sans pareille. Il n'y avait de cheval plus farouche, plus terrible, qui puisse avoir foulé le sol de cette terre. Il se battait souvent, et Colombe l'admirait, et tremblait de son effroyable majesté. Lui n'avait, semble-t-il, jamais prêté la moindre attention à la petite jument pie. Il ne se battait que pour la haine et le sang, et se moquait bien qu'il y ai ou non une jument, si belle soit-elle, attachée à l'arène. Le chef ignorera-t-il donc à jamais que Colombe, cette niaise au monde tout rose qui traîne toujours dans ses membres, le connaît si bien ? Ne saura-t-il donc jamais qu'elle était là, à chaque combat, qu'elle sait ce qu'il était, sa douleur et sa fureur ? C'est en ce temps-là que Colombe se prit à l'admirer et l'affectionner plus qu'aucun autre. Ce fut un jour de combat tout à fait banal pour lui, où le fou lui donna l'un de ses autres chevaux, un simple mustang sauvage, à combattre. Il le vaincu, le tua et on le sortit de l'arène : il avait, juste avant ce dernier combat, terrassé trois autres chevaux successivement. Mais, au cœur de la bataille pourtant assez brève, le guerrier avait poussé Colombe, inconsciemment bien-sûr, à s'illusionner. Ce fut le début de ses utopies. Car le mustang rua violemment, sans parvenir à toucher son adversaire. Et son sabot se dirigeait droit vers la jument, vers sa tête retenue par un licol. Elle serait morte, ce jour-là, le coup l'aurait tué. Mais le Guerrier se battait. Il frappa et mordit son adversaire qui s'écroula avant que son sabot n'ai pût atteindre l'Arabe. Ainsi, sans même le savoir, Atlas sauva la vie de la petite. Et elle crut, toute tremblante, que c'était pour elle, pour la sauver, qu'il attaqua à cet instant.
Depuis, la petite s'imagina que des liens se tissaient entre elle et le combattant. Elle le voyait comme un grand guerrier luttant pour sa vie, et pour la protéger elle. Ce fut le début de son monde tout rose. Après tout, les jours, les mois qui se succédaient depuis qu'elle servait au combat étaient si longs, interminables, qu'elle ne voyait plus ici que de la normalité. Elle avait oublié qu'il existait autre chose que les mauvais traitements dont l'affublait le fou, que les combats et les morts.
Et un jour vint où Atlas dut se battre contre un grand trait noir. Ce jour-là, comme beaucoup d'autres, la petite pie fut choisie pour la barrière. Les deux ennemis étaient aussi forts, aussi imposants l'un que l'autre. Mais le bai fut sans doute le plus acharné. Colombe crut que ce furent ses encouragements silencieux qui le poussèrent à se relever, à frapper l'adversaire. Et ce-dernier s'écroula sur la barrière, la brisant, et cassant la longe de Colombe. Une fois de plus, elle s'imagina que c'était là un geste d'amitié de l'étalon pommelé. Lorsqu'elle vit le guerrier s'échapper, son guerrier, elle prit le galop à sa suite. Mais jamais elle ne put le rattraper. Elle parvint jusqu'au Cimarron, elle. Et les indiens l’attrapèrent. Toujours aussi craintive, même plus qu'avant désormais, envers l'espèce humaine, elle y demeura farouche longtemps. Ce fut une jeune indienne qui parvint, à force de douceur, de patience et d'amour, à l'apaiser. Elle devint son amie, sa cavalière. Elle lui offrit la plume de colombe qui orne sa crinière. Mais cette indienne tomba malade, un jour, gravement malade. Et la maladie l'emporta à jamais. Colombe ne se remit pas de cette perte. Cherchant à échapper à la douleur, elle acheva de s'enfermer dans cette petite bulle rose dans laquelle elle agonise sans le savoir.
Et elle retrouva son guerrier, Atlas. Un jour-celui-ci vint traîner autour du camp, avec un air arrogant, fier. Il était venu rechercher l'un des membres de son troupeau, qui avait regagné la tribu indienne. Mais celui-ci refusa de suivre son ancien chef. Alors Atlas, à qui cela importait peu, retourna sur ses terres. Et la petite jument qui avait tant perdu le suivit. Elle ne reviendrait plus au camp indien. Jamais. Elle aime trop Atlas pour ça. Elle aime trop sa liberté, protégée par son guerrier. Mais, dans sa bulle, elle saigne et elle crève. Est-ce trop tard pour ouvrir les yeux ? Et si elle était condamnée à être aveugle ?
Colombe est née dans un haras égyptien réputé pour son élevage de pur sang Arabes. A seulement un mois, elle fut arrachée à sa mère et au bonheur par des voleurs. Elle fut nourrie par ces mêmes mains qui, alors qu'elle grandissait, se faisaient de plus en plus dures. Ses bourreaux pensaient la mater en la frappant, mais ça n'avait d'autre résultat que de l'effaroucher davantage. Lorsqu'elle en eut l'âge, on la vendit. Mais, craintive envers l'Homme, elle ne resta jamais bien longtemps avec le même propriétaire, changeant de mains et de continent. Elle fut de nouveau volée, lorsqu'elle était une jeune jument. C'était un psychopathe, un homme passionné de sang et de guerre, qui se servit d'elle pour pousser des étalons à se combattre. Les juments en chaleur ont le don pour mener les mâles à s'entre-tuer. Et Colombe, si belle, était particulièrement efficace.
Ainsi la jument se trouvait souvent attachée à une arène, incapable d'échapper aux cris, à l'odeur du sang qui émanait des deux guerriers dont un seul ressortirait vivant. C'est là que la douce Colombe vit pour la première fois Atlas. Lui ne sut jamais qu'elle l'observait à chaque combat, il se moquait bien d'une simple petite jument accrochée à la barrière. Un jour, sans s'en apercevoir, il lui sauva la vie en attaquant un mustang qui, ayant manqué son coup, manqua de tuer la jument d'un sabots dans la tête. Depuis ce jour, Colombe pense qu'Atlas l'aime et la protège. Un jour, Atlas se trouva face à un trait aussi grand et fort. Il finit par vaincre, faisant chuter son adversaire qui brisa la barrière et la longe de la jument. Le clydesdale s'enfuit, et Colombe le suivit. Mais elle ne le retrouva pas. Elle parvint au Cimarron, où une jeune indienne devint son amie. Elle lui offrit la plume qui orne sa crinière peu avant de mourir d'une terrible maladie.
Colombe, un jour, revit son guerrier, Atlas. Elle le suivit donc et, n'ayant plus de raison d'être indienne, rejoint son harem.
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INFORMATIONS
○ Histoire complexe ? : ☑
○ Est il lié avec d'autres personnages ? : Atlas (elle l'aime et croit ses sentiments réciproques. Elle est très attachée à celui qu'elle considère comme un brave guerrier parfait et protecteur, son guerrier. Elle l'a connut par le passé, lorsqu'il participait à des combats d'étalons, bien qu'il ne le sache pas.)
○ Rp test requis ? : ☑ (Colombe me tient particulièrement à coeur, et avec son mental, je veux être sûre que celui qui la prendra saura la jouer ^^)
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Kit
Ce kit est au nom de Colombe. Si le nom ne convient pas, et que vous souhaitez renommer Colombe, je peux changer ces noms.
Dernière édition par Atlas le Dim 30 Oct - 14:48, édité 1 fois
Roses Parce qu'on aime notre petite
Messages : 302 Points d'XP : 39 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 21 Localisation : Quelque pars. Sûrement encore entrain de jouer avec les papillons, celle-là.
Carte d'identité Groupe: Solitaires Grade: Jument Solitaire Informations:
Sujet: Re: NOM LIBRE (Colombe) || Troupeau d'Atlas Ven 22 Avr - 21:23
Super jument, j'adore son caractère ! ** +10 xp :3