Slow Day~ [PV Hurricane]

Deux jours se sont écoulés depuis sa nuit dans le Désert. Les hommes étaient revenus la récupérer à l'aube, riant comme des enfants, satisfaits que leur plaisanterie eu marché. Heureusement, la jument crème avec qui Fériel avait passé la nuit était partie avant l'arrivé des bipèdes.

La brune est dans le petit paddock du fort, repensant à sa courte liberté au Désert, au galop fou qu'elle avait piqué sans même s'en rendre compte, à l'adrénaline qui avait monté en elle comme une flèche, au sentiment nouveau qui avait recouvert son corps à cet instant... Oui, la jument voulait y re-goûter.
Fériel était debout au centre du paddock, comme à son habitude, elle maintenait une position de mort-vivant; Tête basse, oreilles dirigées vers l'arrière, les yeux mis-clos, une patte arrière levée; perdue dans ses pensées -encore une fois-. Elle a souvent entendu les hommes parler entre eux d'elle, qu'elle faisait pitié à voir dans cet état, même si il n'y avait aucune raison particulière pour la jument d'être comme ça. Les camarades de son cavalier avaient tendance à sortir des vannes lugubres à cause de ça, laissant le jeune bipède à souffler dans sa barbe et à marmonner ce qui devait sûrement être des insultes. Fériel, elle, avait l'habitude de ce genre d'histoires. Si ça ne venait pas des humains, cela viendrait des chevaux mais... Ces derniers ont tout autres mots à se dire sur la jument Barbe... A cause de son silence et de son comportement réservé, certains chevaux ont eu le culot de penser qu'elle ne fait que se croire supérieure à eux, d'où le fait de ne pas aller leur parler ou de ne faire que les regarder d'un air désintéressé. D'autres, un peu plus réfléchis, disent simplement que c'est une insociable. Mais que ce soit l'un ou l'autre, Fériel n'échappe jamais aux rumeurs des chevaux, aussi loufoques soient-elles, certaines allant même jusqu'à aller fouiller dans sa vie privée pour en tirer des conclusions stupides, allant d'un dire inoffensif jusqu'à une rumeur choquante tel que "On raconte qu'elle s'est faite violée par un étalon et que son petit lui a été retiré"... etc. Non, ces équidés n'ont aucun scrupule ...

Soupirant doucement, Fériel releva la tête pour voir un peu ce qui se passait autour d'elle. La brune vit son cavalier -dont elle ignore toujours le nom d'ailleurs- adossé contre les barrières du paddock, une paille en bouche, chapeau sur la tête qui était relevée vers le ciel. Curieuse de savoir à quoi il pouvait bien penser, la jument tourna une oreille dans sa direction, le regard toujours aussi neutre. Autour de l'enclos, tout était plus ou moins endormi. Il devait être trois heure de l'après-midi et, même si le soleil n'est plus haut dan le ciel, la chaleur se faisait toujours ressentir. Les humains étaient en pause, certains endormis sur leurs chaises, à l’abri de la chaleur, d'autres jouaient entre eux à des jeux étranges, sur une table, et d'autres encore préféraient s'occuper des chevaux dan les écuries.

Une journée bien calme qui s'annonce...

DEV NERD GIRL

Fériel et HurricaneRP

Slow Day

L’alezan venait juste de s’éveiller quand ont vint lui apporter rapidement de la nourriture. Ce matin était calme, tranquille, sans aucuns bruits pour le déranger ; c’était donc une matinée agréable et reposante. Il savoura pour une fois sa ration, sans l’engloutir d’un trait comme à son habitude. Pour lui son après-midi était déjà planifier : après avoir mangé sa ration il irait se reposer un peu, profitant ainsi des températures agréables pour siester. Il mangea donc les dernier grains de sa rations, se plaça dans son coin et ferma les yeux.

Cependant il fut très vite déranger par des rires suraigus provenant de chevaux, discutant non-loin de lui. Il crut au début, qu’ils allaient se calmer, mais tous le contraire se passa, et se fameux bruit ce propagea dans toute l’écurie, empêchant ainsi le cuivré de profiter de ce début d’après-midi. Piqué par la curiosité, l’alezan décida finalement d’aller voir ce qui pouvait bien ce passer ou plutôt ce qui pouvait bien ce dire. Il arriva enfin devant les autres chevaux et bredouilla « Salut les fillettes, on vous entend glousser de l’autre côté de l’écurie, que se passe-t-il donc ? ».
Les autres chevaux émirent une réponse composée d’une rumeur sur une dénommé Fériel. L’alezan ne chercha pas plus loin que le bout de son museau et retourna dans son coin tout en pensant que certains feraient mieux de se taire, si c’était pour raconter de telles histoires.

Quand enfin les derniers bruits cessèrent, ce fut au tour des humains de venir le déranger, plus précisément, de Colt. Celui se ramena, après avoir traversé les écuries, un bout de cuir dans les mains, qui était relié à une longue corde tressé. Il le passa autour du museau de l'alezan puis le boucla derrière les oreilles de celui-ci. Il entraîna le cheval à l'extérieur, puis se dirigea vers les enclos extérieurs. Hurricane surpris releva attentivement la tête et observa les alentours. On l'emmenait que très rarement dans ces endroits extérieurs, où il pouvait se défoulé librement, sans qu'il y est des hommes pour lui arracher la bouche ou lui entailler les flancs.

Colt le mena rapidement devant un enclos où une jument noire qui devait être Fériel ..? Il y avait un autre homme qui était adossé à une barrière et tenait un brin de paille dans sa bouche. Particulier comme type pensa Hurricane. Les deux hommes échangèrent quelques banalités et l'étalon fut accroché à côté de l'homme inconnu. Pendant que Colt lui partait dans la direction opposée. L'étalon ronfla et remit ses oreilles en arrière tout en ce demandent pourquoi il avait été attaché ici.

Finalement, il regarda entre les barrières de la clôture et observa de son œil valide, la jument qui avait l'allure d'une morte, comme si elle portait tout le lourd fardeau d'une vie sur ses fines épaules noires.

Le regard de la Barbe rencontra celui vairon de l'étalon qui venait d'être placé en dehors de la clôture, et le salua d'un bref mouvement de tête. Gênée par son regard posé sur elle, la jument se demandait si elle ne devrait pas aller le voir, mais, encore une fois, elle fut rattrapée par ses pensées et se dit que, finalement, il devait sûrement être en train de la juger, comme tous les autres, à cause de sa discrétion. Dit-on aussi qu'il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même sac, pourquoi ne pas tenter alors?

S'ébrouant doucement, Fériel fit quelques pas hésitants, ralentissant à un moment lorsqu'elle vit son cavalier, paille toujours en bouche, légèrement tapoter le cou de l'équidé. Après ce geste, l'homme s'éloigna en arrangeant son chapeau sur sa tête, préférant se mettre à l'abri de la chaleur. La jument en profita donc pour reprendre sa marche vers l'étalon qui devait faire une tête de plus qu'elle.

«Bon-Bonsoir.»

Sa voix sortie un peu plus claire que d'habitude -si ce n'est toujours aussi basse-. Elle qui ne parlait pratiquement jamais avant, sa voix avait presque disparue, ne donnant signe de vie qu'en simples murmures débraillés, comme si nous l'avions étranglé pendant plus de trente minutes. La brune fut surprise de constater qu'elle parle de plus en plus depuis quelques mois, surtout après sa rencontre avec Donoma et sa sortie au Désert. Elle a... comme qui dirait, illuminée. Elle cherche de plus en plus à faire la connaissance d'autrui, à discuter. Sentant la solitude qui l'avait pourtant côtoyé depuis sa naissance l'étouffer, lui faire mal.

Elle dû relever la tête pour regarder l'étalon dans les yeux, mais la baissa aussitôt, n'ayant jamais eu le courage de fixer les autres plus d'une seconde, encore moins plonger son regard dans le leur. La voilà qui se mis à tâter e sol de son sabot droit, les yeux à terre, les oreilles légèrement dirigées vers l'arrière, ne prenant pas la peine de cacher sa frustration et sa gêne de parler à un inconnu -enfin... tous les chevaux du fort sont des inconnus pour Fériel, alors bon...-, lançant quelques regards discrets vers le cheval, attendant patiemment sa réponse.

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Fériel et HurricaneRP

Slow Day

Hurricane observait toujours la jument quand celle-ci fit timidement un bref signe de tête, envers l'alezan, étonnamment celui-ci n'y répondit même pas. Après quelques minutes de silence pesant, l'homme tapota légèrement son encolure et partit. Le cuivré ronfla, mécontent qu'on le laisse planter là, en plein cagnard, sous le soleil aride et sans même un sceau d'eau. Lorsqu'il reposa son attention sur la noire aux reflets bruns, il vit qu'elle avançait, doucement, mais surement vers lui. Hurricane la regarda et enfin celle-ci lâcha quelques mots :

«Bon-Bonsoir.»

Sa voix était spéciale, ce n'est pas qu'elle sonnait fausse, non loin de là, mais le cuivré ne trouva aucun adjectifs valable pour la décrire. Elle essaya de planter son regard dans celui du borgne puis abandonna, baissant l'encolure et fixant le sol avec ses yeux. L'alezan fut surpris de la réaction de la jument, elle devait se sentir gênée, puisqu'elle ne regardait même pas en direction d'Hurricane. Le cuivréprit alors son mal en patience puis répondit ;

« Bonsoir, quel est donc votre nom ? »

Il prononça ces quelques mots d'un ton plutôt agréable, peut être légèrement teinté d'incompréhension et de colère, envers l'humains qui l'avait laissé en plan. Puis il baissa un petit peu l'encolure, pour se mettre au niveau de la jument, il dut cependant très vite stopper son extension d'encolure arrêté par la corde, à laquelle il était attaché, qui était désormais tendue. Cela le fit souffler bruyamment. Très vite il observa la jument, d'un air songeur, il connaissait certainement son nom, en était mêmes sûr, mais voulait tout de mêmes garder cela pour lui ; il la trouvait déjà bien assez mal à l'aise comme ça.

Finalement, l'étalon redressa son encolure, mais son regard lui restait rivé sur la jument. Il attendait la réponse tranquillement, sans bouger d'un crin.

Soupirant discrètement pour la énième fois, Fériel réussit finalement à reprendre son calme, chassant la gêne qu'elle avait jugé inutile dans telle situation. Non pas que l'étalon ne l'intimidait pas, mais... disons qu'elle en a vu bien plus grand. Ce fut cette pensée qui l'aida à reprendre ses esprits et son habitude neutre. En relevant la tête pour regarder l'étalon, ses yeux étaient redevenus 'vides', comme si le sentiment qu'elle avait éprouvé à cet instant n'avait jamais existé.

«Fériel.» Dit-elle d'une voix plus assurée, mais toujours aussi basse.

Elle rebaissa ensuite les yeux, les oreilles légèrement mis en arrière. Et maintenant? Que dire? Elle qui n'a jamais eu l'habitude d'aller vers les autres, la voilà maintenant qui regrette d'avoir approché l'étalon... Non, elle ne pouvait pas faire marche arrière maintenant, elle voulait changer, n'est-ce pas? Alors toutes les occasions sont bonnes à prendre pour.
Inspirant à nouveau un bon coup, a jument s'ébroua avant de relever à nouveau son regard désintéressé vers l'étalon qui, ma fois, devait-elle se l'avouer, avait un beau visage et de belles couleurs...

«Pourrais-je savoir votre nom également?» Demanda-t-elle, la voix un peu plus assurée et plus forte que tout à l'heure.

«Voyez-vous ça!»

Tournant l'oreille vers la source de la voix, Fériel tourna lentement la tête vers l'étalon qui venait de parler, le visage toujours inexpressif, sachant très bien à quoi s'attendre. Ses prunelles brunes plongèrent dans celle du pommelé qui, ce dernier, arborait un sourire des plus malsains. Ce cheval-là, la jument ne le connaissait que trop bien; Le premier a avoir commencé à propager des mensonges grotesques à son sujet, n'ayant rien de mieux à faire que de gonfler le poitrail devant les plus faibles et à jouer le roi devant ses "sujets".

«J'savais pas que t'avais une langue toi~» Dit-il en se rapprochant d'un pas fière. «Hurricane. Comment te portes-tu mon ami? Pas trop ennuyé par... l'ombre?» Ajouta-t-il en lançant un bref regard vers la brune avant de le rediriger vers l'étalon de l'autre côté de la barrière.

La jument s'ébroua, l'envie de partir la pris soudainement, mais ça aurait été mal poli de partir sans rien dire alors que c'était elle qui était venue vers l'ét-... ou plutôt, Hurricane. Au moins, plus besoin de lui demander son prénom...

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Fériel et HurricaneRP

Slow Day

«Fériel.»

La réponse donné fut brève mais le ton utilisé semblait plus assuré, plus franche. La jument noire, baissa ces yeux, qui pourtant étaient magnifiques. Il y eut un petit blanc, puis une question se fit entendre, venant de Fériel :

«Pourrais-je savoir votre nom également?»

Hurricane acquiesça, il inspira mais n'eut pas le temps de donner une réponse, coupé par un autre :

«Voyez-vous ça!»

Hurricane tourna légèrement la tête pour voir celui qui venait d'arriver, un pommelé à première vue, peut-être qu'Hurricane lui avait déjà parlé une ou deux fois, sans vraiment sans souvenir, un cheval pas vraiment intéressant aux yeux, enfin à l'œil de l'alezan. Hurricane souffla bruyamment puis déporta son attention vers le nouveau venu.

«J'savais pas que t'avais une langue toi~»

Dit-il en se rapprochant un peu de la jument, Hurricane le regarda faire impuissant.

«Hurricane. Comment te portes-tu mon ami? Pas trop ennuyé par... l'ombre?»

C'était la phrase de trop. Le cuivré renâcla, énervé par le comportement de l'autre, qui venait tout juste de s'incruster et qui déjà lui posait problème. Hurricane était déjà assez grognon aujourd'hui alors entendre de telles âneries, le mit hors de lui. Il plongea son œil dans le regard de l'autre puis lâcha sur un ton plutôt agressif :

« Alors, fillette on s'amuse ? On se connait ? En tout cas je me souviens plus de toi et je pense savoir pourquoi… C'est plutôt toi qui me gêne plus qu'autre chose, fillette... Si tu retournais brouter un peu plus loin. »

Hurri', considérant l'échange finit, détourna son attention sur la noire, tout en s'apaisant un peu.

« On en était où déjà ? Ha oui, moi c'est Hurricane, enchanté. D'où connais-tu la fillette ? »

Demanda Hurricane. Inflexible il braqua son regard sur la jument, tout en reprenant un air plus calme, plus décontracté.

» Just a kid you know || Hurricane
» Hurricane [ nouveau personnage ]
» Lien d'Hurricane, le cheval de guerre au grand cœur.

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