Carte d'identité Groupe: Troupeau d'Atlas Grade: Dominant Informations:
Sujet: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Sam 30 Juil - 12:10
Wolf's Song « As-tu jamais dansé au rythme du chant des loups, emporté dans les méandres de la folie par les démons, ton âme égarée dans les Enfers d'un Diable irraisonné ? »
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Un jour j'étais quelqu'un,
Prénom : Wolf's Song Âge : sept ans. Origine : harem sauvage, loin du Cimarron. Famille : décédée. Sexe : mâle. Race : mustang (possibilité de changer) Robe : souris dit « sauvage » pommelé. Groupe : cow-boys. Grade : cheval de patrouille.
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J'étais magnifique et terrifiant,
Crins coupés - marque "US" à l'épaule droite - ferré des quatre sabots - crins noirs - bas des membres noirs (possède sans doute des rayures, mais celles-ci sont invisibles car noires sur noir) - corps gris très sombre pommelé - raie de mulet noire - tête noire - marque-en-tête en losange au niveau de l'épi - "ladre" allongée entre les naseaux - yeux ambrés intenses et perçants qui deviennent jaunes félins dans ses colères.
Version complète :
Wolf, il n'est pas le plus grand. Mais pas petit non plus. Ce n'est pas le plus fort, mais il est loin d'être frêle. Oh, ça ! Il est robuste, Wolf, ça lui donne l'air de quelqu'un à éviter. Et ses crins coupés aussi, d'ailleurs. Enfin, ses crins, ils ont tendance à repousser étonnamment vite, et les humains risquent de se lasser et de lui laisser long, un jour. Ou pas. On verra bien. Il est aussi ferré des quatre sabots. Ce qui fait mal quand il frappe. Et on retrouve, fatalement, la marque « U.S. » sur son épaule droite, symbole qu'il est une monture du Fort. Mais, à cause – ou grâce, peut-être ? – de son corps sombre, cette marque ne se voit pas vraiment.
Wolf n'est pas un étalon banal. Pourtant, il n'a pas une robe bien complexe. Enfin, ça dépend de ce qu'on entend par complexe. Parce que, dans l'ensemble, le rendu est assez simple, mais il possède une robe nuancée basée sur plusieurs gènes que l'on a mêlés les uns aux autres. Si bien qu'on verra peu de robes semblables à la sienne. Il est unique. Il est sombre, très sombre. On l'a souvent crut noir, d'ailleurs. Quand on l'aperçoit au loin, on en est même certain. Il est pourtant souris. Sa robe est grise, mais d'un gris bien plus foncé que la norme. La nuit, on pourrait croire qu'il semble vraiment noir. Pourtant, non, la lune lui donne des reflets cendrés qui nimbent sa robe d'argent, lui donnant l'aspect d'une illusion. L'étalon, on voit qu'il n'est pas noir quand on s'approche. En plissant un peu les yeux, on peut se rendre compte que de légères pommelures sont visibles. S'il était noir, elles ne le seraient pas du tout. Alors on comprend qu'il est souris, parce qu'on voit que ses crins et le bas de ses membres, eux, sont vraiment noirs. Enfin ce noir que vous cherchez sur lui depuis que vous l'avez crut entièrement ainsi, n'est-ce pas ? Puis on voit sa tête. Noire. Il n'est pas simplement souris pommelé. Il est aussi cap de maure. Et votre regard tombera sur la ligne qui parcours tout son dos, de la crinière à la queue. Noire elle-aussi. Il n'est donc pas non plus simplement cap de maure, mais souris « sauvage », comme on a tendance à dire. Sans doute, si ses membres n'étaient pas noirs, y verrait-on des rayures marquant cette robe. Lui, il sait que ses deux parents les avaient. Il doit donc en avoir hérité, même si elles demeurent invisibles, noires sur noir.
Et puis, vous vous attarderez un instant sur sa tête. Eh ! Mais qu'est-ce là ? Doit-on donc le nommer pie souris sauvage pommelé ? Ne serais-ce pas une tâche blanche que j'aperçois là ? Ouf, il n'est pas pie : c'est simplement une marque-en-tête, un joli petit losange immaculé bien placé sur son front, au niveau de l'épi. On peut aussi voir une petite tâche allongée entre ses naseaux. Certains appelleront ça une ladre. Oublierais-je ses yeux ? Certainement pas. Je les gardais pour la fin. Parce que c'est ce qui m'a le plus marqué chez cet étalon. Ils sont… D'un ambre farouche et magnifique. Certains disent même que, dans ses colères, ils deviennent d'un jaune félin.
Voici donc ce à quoi ressemble notre étalon. Sombre sans pour autant être noir, pommelé sans pour autant l'être trop.
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J'étais fier et fougueux,
Solitaire - ne sait pas y faire avec les autres - associable - ne se plaint pas - impassible - n'est pas impressionné facilement - accepte le présent sans tout à fait oublier le passé et l'avenir - sait profiter de ses erreurs pour se relever plus fort - paraît ennuyeux et vide de but - entre parfois dans des crises de folie où la haine et la colère l'aveuglent.
Version complète :
Wolf, c'est pas le méchant de l'histoire. Mais c'est pas non plus le gentil. C'est un personnage important de la trame, parfois, tandis qu'à d'autres c'est un simple figurant. Il vit sa vie de captif sans se plaindre. Et il n'a pas besoin de vous pour le faire à sa place. Il est pas si malheureux, au fond. Il a ses amis, au Fort. Enfin, si on peut appeler ça des amis. C'est pas le genre à se faire des amis. Il est plutôt solitaire. En fait, la sociabilité et lui, c'est pas l'amour fou. Il sait pas y faire avec les autres. Mais quand les autres sont suffisamment patients et sociables, et dotés d'une sévère envie de le décoincer aussi, sans doute, ils pourraient bien devenir ce qu'on considérera comme des amis, ou, au moins, des connaissances amicales. Puis il a ses camarades, aussi. Il travaille avec eux, il discute un peu, parfois, mais sans plus. Il n'ont pas bien d'intérêt, la plupart du temps. A part raconter leurs histoires d'amour « sans jamais parler des disputes ou de la perte de leur grand amour, bien entendu », comme le pense toujours Wolf, ou se vanter avec nostalgie d'avoir été un jour indomptable « mais, apparemment, pas tant que ça » ou encore, pour les anciens guerriers, d'avoir combattu vaillamment les Indiens « avec un cavalier armé sur le dos face à de simples hachettes ». Bref, vous l'aurez compris, Wolf n'est guère impressionné et impressionnable. Pour lui, la vraie bravoure, c'est d'accepter le présent, sans tout à fait renier le passé et l'avenir, de se trouver un confort dans la situation du moment. Pour lui, la vraie bravoure, c'est de ne jamais oublier les fois où l'on est tombé, pour en tirer des leçons, et pour toujours savoir qu'on s'est relevés alors. Ainsi vit-il, d'une manière dérivée d'un optimisme forcé. Il cherche toujours le bon côté, pour en puiser la force de continuer vers l'avant.
Wolf peut parfois sembler ennuyeux. Il paraît n'avoir ni but dans la vie, ni passion, ni désirs. Mais c'est faux. Il y a en lui un feu qui brûle, qui consume son cœur et le réduit en cendres. On le voit dans ses iris perçants, lorsque ce feu devient foudre, et que les éclairs lui transpercent son âme, le menant à une brusque furie parfois irraisonnée. Dans ces moments-là, même ceux qui se rapprochent le plus d'amis pour lui l'évitent, et vont même jusqu'à le craindre. Et ce feu, cette foudre, c'est la passion dévorante de l'ambition, c'est la haine dont il se délecte alors. C'est la folie elle-même.
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Ce jour où je suis mort...
Né dans un harem lointain haïssant les solitaires - se nommait Charbon - possède une soeur, Braise - fils d'un ancien solitaire, Feu, et de la soeur du dominant, Pluie - le dominant, Roc, étant stérile, Charbon devait être le futur chef - la haine du harem envers les solitaires, dont Feu et ses poulains, pousse Roc à préférer un poulain plus âgé, son fils adoptif Orage, que sa compagne avait eut avec son précédent amour - Orage et Charbon deviennent rivaux et se haïssent - Charbon échoue à gagner le respect du harem mais refuse de lâcher le titre qui lui est dût - s'éloigne de sa famille dans sa quête du pouvoir qui devient une obsession - Orage lui suggère de tuer Feu, qui est celui à cause de qui il est impur - Charbon lutte mais finit par céder et tue son père - Orage fait semblant, pour être bien vu du troupeau, qu'il hait Charbon pour avoir tué un membre de la harde - la grande moitié du harem, dans son dégoût des solitaires, pense qu'Orage considérait Feu comme ayant sa place dans le groupe et se rebellent, préférant Charbon qui a renié ses origines en tuant le solitaire - le harem se sépare en deux, la plus grande partie restant sous les ordres de Charbon, et l'ancien dominant, accompagné d'Orage, exilés avec ceux qui les soutenaient - Charbon a atteint son but de leader, mais bientôt, son ambition qui le terrifiait lui manque comme une drogue, et il ne peut s'empêcher de partir à la guerre contre le groupe de Roc, souhaitant régner sur tous les chevaux de ces territoires - Roc meurt au cours d'un affrontement, et Orage devient leader - les deux rivaux entrent en guerre, mais le harem de Charbon, plus grand, est toujours vainqueur - Orage parvient à monter une partie du harem de Charbon contre son chef - ils se rebellent et forment une troisième harde - Charbon et Orage s'allient pour chasser ce troisième harem - les guerres reprennent - après un ultime combat sanglant, Charbon tue Orage et devient le chef du harem entier - se sent de nouveau vide d'ambition et tue chacun des membres de son harem - part pour trouver de nouvelles ambitions et est capturé par les soldats - demeure le pire des rebelles longtemps avant de brusquement devenir la monture idéale, après s'être souvenu une nuit de toute la souffrance des autres et avoir, pour la première fois de sa vie, pleuré - prend le nom de Wolf's Song - est envoyé dans le fort du Cimarron qui cherchait des montures.
Version complète :
Il y eut un jour où le monde s'écroula. Il tomba en miettes, en cendres. Ce jour-là fut celui de la naissance de deux poulains, l'un noir comme un morceau de charbon, et l'autre... Gris souris ? Que dîtes-vous donc ? Non, cette sœur n'était pas grise. Elle était la flamme qui attise le charbon. D'un alezan étonnamment roux, avec de jolies petites rayures sur ses membres qui, comme la raie de mulet sur son dos, sa tête et ses crins, étaient légèrement plus sombres que le reste. Elle était si semblable à son père qu'on aurait dit une copie miniature, mais ses yeux étaient bleus et non verts, et sa silhouette élancée était celle de sa mère. Quand au noir, il ne ressemblait ni à sa mère, ni à son père. Tandis que le mâle était alezan sauvage, la jument était pie gris souris clair, avec des rayures aux membres. Autant l'alezane tenait de ses parents, le noir semblait complètement différent. On nomma l'alezane Braise et le noir Charbon.
Charbon et Braise étaient nés sauvages, dans de vastes plaines bien au sud du Cimarron. Ils vinrent au monde dans un petit harem paisible, qui vivaient là depuis d'innombrables générations. Dans ce harem, il était de coutume que le prochain dominant soit le fils du précédent. Oh, non, Feu – le père des deux poulains – n'était pas le dominant. Il venait… D'ailleurs, personne n'a jamais vraiment sût d'où précisément. Il errait en solitaire, en assez piteux état, avant de tomber sous le charme de la belle Pluie, qui parvint à le convaincre de rejoindre le harem. On n'avait pas pour habitude d'accueillir des solitaires, là-bas, ils étaient très mal vus par les chevaux du troupeau, et Feu avait eut bien du mal à s'intégrer. A la naissance des poulains, il était encore ennemi de grand nombre de chevaux. Le chef se nommait Roc, parce qu'il était gris acier. Et, si on tolérait Feu, c'était parce que Pluie était la sœur, née deux ans plus tard, de Roc. Mais le dégoût et la haine que taisaient les cœurs envers l'ancien solitaire les rongeait de l'intérieur, et cela, tous le savaient, Roc le premier. Il craignait qu'ils ne finissent par contester son autorité et ordonner que l'on chasse Feu et Pluie. Et la venue de ces deux poulains pesa plus lourd encore.
En effet, Roc, seul fils de l'ancien dominant, avait une particularité malheureuse. Il était stérile. Il n'avait jamais pu avoir de poulain et n'en aurait jamais. Or, il n'avait qu'une unique sœur, Pluie. Selon la coutume, le fils de celle-ci, ayant le sang des anciens dominants tout aussi pur dans ses veines qu'un fils de Roc, aurait dût être le futur meneur du harem. Mais le gris savait que le simple prétexte qu'un solitaire était le père suffirait à pousser les chevaux à la rébellion.
Roc avait une compagne. C'était une jolie jument bai, Pomme, qui avait perdu son ancien compagnon deux ans auparavant. A l'époque, c'était une amie proche du dominant. Celui-ci avait fait de son mieux pour la consoler, et ainsi naquit un grand amour. Seulement quatre mois après la mort du mâle, Pomme devenait déjà la jument dominante. De l'ancien compagnon de Pomme, un fils était né, Orage, Orage le pie noir. Ce fils, bien que né de la compagne du chef, n'avait pas en lui le sang des anciens dominants, et ne pouvait donc pas prétendre au titre lui-même… Du moins, si les choses avaient été autrement. Orage avait un an lorsque Charbon et Braise vinrent au monde. Roc hésita longuement. Devait-il respecter la tradition et nommer son neveu, Charbon, pour lui succéder, au risque de voir éclater le harem dans des conflits et des rébellions, ou laisser son fils adoptif Orage en prendre la tête, mais briser ainsi les règles et mettre fin au règne du sang des anciens dominants ?
Roc dût faire un choix, et vite. Il ne pouvait demander l'avis des plus sages : ceux-ci étaient trop respectueux de la tradition pour lui recommander Orage. Or, lorsque naquirent Charbon et Braise, le dominant vit la haine et le dégoût se peindre sur les traits des autres chevaux. Il comprit que toutes les règles du monde ne pouvaient leur offrir la moindre étincelle de loyauté envers son neveu. Il choisit donc le fils de Pomme. Mais ce que Roc ne savait pas, c'était ce qu'il se tramait dans l'ombre. S'il avait été un peu plus sage, un peu plus attentif, il aurait vu les manigances de celle qui prétendait l'aimer. Pomme savait profiter de sa beauté et de son apparente douceur. Elle avait perdu son amour ? Qu'importe. Les cicatrices s'effaçaient. Elle avait toujours son fils. Un fils qu'elle mènerait jusqu'à la gloire… Coûte que coûte… Ainsi Pomme, aux yeux du chef la plus merveilleuse et la meilleure confidente de la harde, fut celle qui embobina si bien son harem pour attiser leur haine envers Feu et ses poulains, ces hybrides mi-purs, mi-errants. Personne ne s'en rendait compte tant elle savait jouer des mots. Elle glissait des sous-entendus, folâtrait avec des histoires aux antagonistes étrangement semblables à ceux qu'elle voulait exiler du troupeau. Et seul l'inconscient de ses sujets le percevait, et en tirait une haine farouche, que l'esprit pensait puiser du naturel. Pomme influença jusqu'à la lourde décision de son compagnon, lui murmurant les mérites de son fils d'un air innocent mais visant juste.
La jument commença alors à transmettre à son fils son savoir. Elle lui apprit à haïr ses rivaux, Charbon et Braise les premiers, elle lui apprit l'art de manier les mots et de dissimuler ses mensonges et sa fourberie derrière un masque de sagesse et de compréhension. Il avait hérité de sa ruse et de son intelligence, et Pomme n'aurait pu espérer mieux. Ainsi Orage était-il préparé à devenir un chef impitoyable et autoritaire, prêt à réduire à néant tous ceux qui se dresseraient face à lui. De leur côté, Charbon et Braise grandirent. Feu et Pluie veillaient sur eux, parents aimant et merveilleux. Mais c'était les seuls. Mis à part Roc, deux ou trois rares chevaux particulièrement tolérants et joyeux ou particulièrement sages et âgés, ainsi que Pomme, dans ses airs empathiques, personne ne leur vouait la moindre attention amicale. Ce n'étaient qu'hostilité et, pour ceux qui craignaient trop l'exil, ignorance. Dans cet univers rude et impitoyable, les poulains auraient pu forger leur mental en réponse à cette menace planant sur eux, et devenir aussi violents et mauvais que leurs camarades à leur égard. Mais Feu et Pluie veillaient et les guidaient vers la voie de la sagesse.
Or, il arriva, fatalement, que Charbon et Orage devinrent ennemis. Braise, toute douce et timide, toute fragile, fut vite rendue inoffensive par l'aîné des deux poulains, qui n'eut aucun mal à lui montrer son autorité et sa supériorité. Charbon, ce fut autre chose. Ce poulain-là était entêté et, connaissant la tradition de par les récits de sa mère, fermement décidé à prétendre au titre qui lui revenait de droit. Il n'avait pas eut de mal à comprendre que son rival y prétendait aussi, et que Roc, pour préserver l'harmonie du troupeau, comptait prendre comme successeur son fils adoptif. Mais Charbon n'était pas prêt à abandonner si facilement. Et, avant tout, il devait gagner le respect de ceux qui le voyaient comme un sang impur. Ayant atteint trois ans, il commença par tenter de les impressionner par sa ténacité, son audace et sa ruse. Trois jours durant, il jeûna et ne se reposa pas, buvant à peine, pour protéger le harem. On n'y prêta pas attention. On pensa même qu'il était malade, et personne ne s'en préoccupa. Alors il tenta de s'imposer par la force. Il entra en lutte avec tous ceux qui osaient le défier. Mais, jeune et inexpérimenté, il fut vaincu nombre de fois. Il eut beau s'entraîner sans relâche, devenir de plus en plus puissant, de plus en plus musclé, les autres ne voulurent plus se battre, le jugeant trop faible pour eux, ou le prétendant. Et Orage, à qui Pomme avait apprit la sagesse, fit mine de ne pas s'intéresser à ces combats et de vouloir résonner ce jeune poulain de trois ans trop énergique et impétueux. Toutes les ruses de Charbon échouèrent, les unes après les autres. Et Orage, qui développait son intelligence, trouvait presque toujours le moyen d'en tirer encore un peu de notoriété. Charbon en était exaspéré. Il ne pouvait lui laisser le pouvoir si facilement ! Le poulain était bien trop ambitieux et borné pour ça. Il ne savait pourtant pas encore combien il était important qu'il reprenne le titre qui lui était dût au plus tôt… Ou qu'il le laisse s'envoler…
Plus le temps passait, plus Charbon voulait succéder à Roc. Il en vint à délaisser Braise, qui pourtant avait été complice de tous ses jeux, et ses parents, qu'il avait tant aimé. Son ambition démesurée devenait une obsession. Il était poussé au bord de la folie, prêt à tout pour le pouvoir. Un jour, Orage, amusé par ses vaines tentatives de le renverser, l'entraîna un peu à part. Et il lui susurra, le regard luisant d'un malice malsain, que s'il voulait gagner le respect de tous, il n'avait qu'à tuer le solitaire galeux qui vivait en leur sein…
Charbon n'avait jamais songé à tuer son père. Feu était son modèle, celui à qui il se confiait depuis sa naissance. C'était son protecteur. Ainsi s'efforça-t-il de refréner son ambition qui le poussait à tout faire pour le titre de chef. Mais plus il luttait, plus la tentation devenait forte. Ce fut à cette époque qu'il comprit combien son ambition était grande et irraisonnée, et qu'il en fut terrifié. Elle l'épouvantait et plus il cherchait à se connaître lui-même, plus il se craignait. Mais il arriva que, poussé par Orage, le poulain ne put résister plus longtemps. Dans un brusque élan de folie, il se jeta sur l'étalon roux et le frappa, le mordit, lui crachant à la face des insultes. Feu n'eut pas le temps de comprendre ce qui arrivait que déjà, le sang giclait et inondait l'herbe.
« Charbon ?! » hurlais le roux.
Et ses cris, et son regard, pleins d'incompréhension, de douleur, reflétaient tout l'amour qu'il avait éprouvé pour son fils. Il n'y avait aucune crainte, aucune tentative pour s'accrocher à la vie. Et il s'écroula, dans la verte plaine aux herbes dansant dans la brise, où chantaient mille oiseaux et bourdonnaient autant d'abeilles. Et le jeune mâle le piétina de ses sabots d'ébène, dans un effroyable craquement d'os, dans une giclée de sang pourpre aux relents métalliques. Et le corps désarticulé, brisé, dont l'âme agonisante c'était échappée à présent, sursautait, dansait, vibrait à chaque coup, et s'ouvrait, et éclatait, déversant encore et toujours un flot écarlate, et un bouillon de viscères sanguinolentes.
Ainsi s'éteint Feu. Arraché à la vie par les propres sabots de son ambitieux fils, de ce jeune poulain qu'il avait guidé et aimé depuis le premier regard. Et Charbon, tout poisseux de sang, admira froidement l'atroce tableau peint de pourpre dont il était l'auteur. Plus rien ne pourrait les sauverait désormais. Ni l'un, ni l'autre.
« Merci, Charbon, susurra mielleusement une voix à son oreille. Merci de tout cœur d'abandonner mon harem si facilement, en me débarrassant de cette vermine, qui plus est. Peut-être, pour te remercier, et si tu me prouves ta totale soumission, pourrais-je, lorsque je serais chef, te sortir de ton exil… »
Le jeune cheval noir croisa le regard d'Orage. Il brillait d'une haine farouche, mêlée d'une certaine admiration envers le chef-d’œuvre de Charbon. Ce dernier cilla, sans comprendre. Ses muscles noueux vibraient encore d'une soif insatiable de meurtre, et son sang frémissait, rugissait, bouillonnait d'une vive envie de déchirer la chair, encore. Charbon ?! Ses yeux croisèrent le cadavre broyé et tordu de son père. Ses membres se mirent à trembler d'effroi. Qu'avait-il fait ? Il regarda de nouveau Orage, les yeux écarquillés. Non, non… Il ne pouvait pas avoir fait ça…
Terrifié, il fit volte-face et s'enfuit dans la forêt, dans ses ténèbres et dans sa solitude. Son esprit ne pouvait réaliser l'abomination, et le trouble s'emparait de lui comme un néant vorace. Il erra tout le jour durant, mais, doué d'un instinct grégaire propre aux chevaux sauvages, il reprit le chemin du harem. Il y trouva Pluie et Braise, effondrées, et Roc qui arborait un air choqué. Pomme se collait contre ce dernier, et effleurait sa mâchoire de la tête d'un air rassurant en murmurant.
C'était Orage qui, la face défigurée par une grimace de fureur, accourait en sa direction, frémissant de haine. Tous redressèrent la tête. Charbon remarqua pourtant que peu semblaient vraiment triste, comme si la mort de Feu était pour eux une libération.
« Après avoir tué l'un des nôtres ? Et ton propre père, de plus !
_ Attend, Orage, prononça soudain une voix. Comment ça, l'un des nôtres ? Ce solitaire n'a jamais eut sa place parmi nous ! »
Surpris, le jeune pie noir se retourna et dévisagea l'étalon qui approchait, soutenu par des murmures décidés. Le mâle reprit la parole, son regard luisant de colère.
« Je pensais que tu le savais comme nous. Nous le pensions tous, ajouta-t-il avec un geste de la tête vers ses camarades. Tu ne vaux pas mieux que Roc, si tu deviens notre chef, tu accueilleras tous les chevaux errants du coin et nous rendra impurs !
_ Mais… répliqua Orage.
_ Charbon, le coupa l'étalon, est peut-être impur dans ses veines, mais il a la tête d'un pur. Il l'a prouvé en reniant ses origines et en mettant fin à la vie de cette vermine ! Il fera sans doute un bien meilleur dominant que toi. Et que Roc. »
L'étalon se tourna, furieux, vers son dominant. Charbon ne comprenait pas, et ne cherchait pas à le faire. Il avait tué son protecteur, son si cher père. Il ne vit pas l'étalon se précipiter vers Roc, suivit de tous ceux qui le soutenaient. Il ne prêta pas même attention aux terribles bruits de lutte, aux corps s'entrechoquant, aux sabots déchirant la chair, par sa faute. Ainsi se déchira le harem, à cause d'un solitaire et de son fils qu'ils haïssaient tant auparavant. Qui aurait put se douter que leur dégoût des errants était si profond qu'il les pousserait à se battre pour qu'un jeune étalon à moitié l'un d'eux prenne la place du dominant ?
Le troupeau se divisa suite à cela en deux harems distincts, qui se haïssaient mutuellement. Roc, malgré le soutient de quelques chevaux, fut chassé par ceux qui se défendaient des solitaires. Il fut accompagné dans son exil d'une partie des siens, dont Pomme et Orage. Après une hésitation, Pluie et Braise partirent également. Les autres restèrent et prirent Charbon, pourtant encore jeune du haut de ses trois années, comme leader. Charbon avait atteint son ambition. Il était devenu chef, et était respecté de tous. Orage n'avait pas tord, en disant que la seule façon qu'il avait de gagner le respect de tous était d'assassiner son propre père. Pourtant, et c'était ironique, il ne l'avait pas pensé, jadis. Il n'avait pas prêté attention aux chevaux du troupeau, et n'avait pas vu combien ils tenaient en haine les solitaires. Le pie noir était rusé, et sa ruse lui avait dit qu'un tel meurtre lui vaudrait l'exil. Mais la ruse ne peut parfois rien face à l'imprévu…
Mais la vie de Charbon n'était pas aussi douce qu'il l'aurait souhaité. Ses nuits étaient hantées par la vision du corps sanguinolent de son géniteur. Lorsqu'on l'appelait par son nom, ses oreilles frémissaient au souvenir des cris d'agonie qui avaient prit la forme de ce mot dans la bouche de l'alezan. Et le moindre craquement de brindille se métamorphosait dans sa tête en un fracas abominable d'os se brisant sous la force des coups. De plus, le jeune étalon se sentait étrangement vide. Non parce qu'il avait perdu son père, mais parce qu'il lui manquait quelque chose. C'était partit de lui, de ses souffles, de son regard, de son cœur. Cette sensation viscérale terrifiante et magnifique à la fois, qui l'avait poussé à briser les limites, plus impérieuse que tout ce qu'il ai jamais pu ressentir. Elle s'était gravée en lui, elle était devenue comme une drogue. Et il ne pouvait vivre sans cette ambition, qui pourtant l'épouvantait et faisait trembler jusqu'à son âme.
C'était une matinée ordinaire, où le jeune chef faisait le tour de son territoire, tout tremblant encore de ses cauchemars de la nuit passée. Mais ce jour-là, par un hasard fatal, il aperçut au loin Roc, et son harem. Sa vieille et doucereuse ambition le reprit soudainement, si belle, si douce, si effrayante. Il franchit la ligne invisible marquant la limite de ses terres et se dirigea droit vers l'ennemi. Il était un chef légitime, malgré ses crimes. On ne pouvait lui refuser cela. Pourtant, c'étaient des regards glacials qui l'accompagnaient, et, lorsqu'il parla de réunir les deux hardes sous son autorité, on fit la sourde oreille. Il demanda à ce que sa mère et sa sœur gagnent son propre troupeau, mais elles refusèrent, et le renièrent. Il n'était plus que le meurtrier du compagnon, du père qu'elles avaient tant aimé. Charbon entra dans une noire colère, rejeté par les siens, soutenu seulement par ceux qui l'avaient durant son enfance entière malmené et moqué. Il repartit vivement, non sans menacer que la guerre était déclarée. Et, le lendemain, il mena son harem sur le champ de bataille. Du plus jeune des poulains au plus brave des guerriers, personne ne fut épargné. Il comptait dans ses rangs les plus puissants, et ils étaient plus nombreux. Ils mirent vite en déroute l'autre harde. Charbon se dressa alors face à Roc pour un combat seul contre seul. Charbon blessa, et tua. Une morsure à la gorge, à la manière bestiale des pumas et des loups, et ce fut finit.
Ainsi Orage devint-il dominant. Et les deux plus grand rivaux, violents et ambitieux, que cette terre ai jamais porté, menèrent ce qui avait été autrefois un paisible harem unit dans une guerre sans fin. Bien sûr, au début, le groupe de Charbon ressortait toujours vainqueur, aidés aussi bien du nombre que de la force. Mais Orage n'avait pas dit son dernier mot. Aidé par sa mère, qui était devenue en quelques sortes jument dominante, il parvint à attirer un petit groupe des membres du troupeau de Charbon dans un piège, et à les monter, à force de paroles mielleuses, contre leur chef. Ils renouvelèrent plusieurs fois ceci, et bientôt, une rébellion se prépara. Dans la harde du noir, on chuchotait, on murmurait, et on confondait les autres pour les pousser à rejoindre les ennemis de leur chef, ces mêmes ennemis qui, insoupçonnés, côtoyaient celui-ci. Si bien qu'un jour, le combat éclata. Les quelques chevaux loyaux à Charbon le défendant avec ardeur, les autres attaquant avec violence. Et cela s'acheva par la victoire des rebelles, qui, ne souhaitant pas non plus se joindre au harem d'Orage, devinrent le troisième.
Charbon et Orage n'appréciaient tout deux aucunement la présence de cette troisième harde. Ils tentèrent, par la force ou la persuasion, de les rallier à la leur, mais cela échoua. Alors ils formèrent une fragile alliance pour les détruire. Cette alliance ne dura guère. Les deux troupeaux, mêlés l'un à l'autre, utilisant la ruse et le nombre, poussèrent le troisième jusqu'aux confins de cette terre, dans un lieu laissé aux solitaires, un désert brûlant et craquelé où grouillaient serpents venimeux et pumas affamés en chasse. Et c'est certainement là que périrent jusqu'au moindre membre du troupeau en exil. Puis, de nouveau, les conflits régnèrent entre Charbon et Orage. Chacun souhaitait faire tomber l'autre, et devenir l'unique chef. Et lorsque vint la bataille finale, magnifique fut-elle.
Depuis deux ans, la lutte durait. Charbon atteignait sa cinquième année, Orage sa sixième. Une fois de plus, Orage conduisit son harem vers celui de Charbon, et l'ultime combat commença. Choc des corps, choc des sabots, chair se déchirant, sang giclant, muscles se tendant jusqu'à se rompre. Et les chevaux tombaient, tombaient pour ne plus jamais se relever. Et Charbon jubilait, et son regard insatiable et affamé se repaissait avec délice de cette vision de haine et de douleur. Le combat était sa passion, la souffrance son royaume, et ô combien il l'aimait. Il tuait, esquissant une grimace d'intense béatitude à chaque âme qu'il arrachait à la vie, et il s'amusait comme un poulain turbulent courant après un papillon. Orage. Il fut fatidique que les deux chefs rivaux entrèrent en lutte l'un contre l'autre. Une lutte pour le pouvoir qui, dès le premier regard échangé, devint une lutte pour la vie. La fureur, la haine bouillonnaient dans leurs veines, lorsqu'ils se jetèrent l'un sur l'autre, menaçant de s'écraser contre le poitrail gonflé de muscles de l'ennemi, tels deux bisons enragés. Et leurs cris, et les coups qu'ils échangeaient, terrifiants et dominant tous les autres bruits qu'il y eut à des kilomètres de là, stoppèrent aussi net la lutte autour d'eux. Alliés, ennemis, tous tournaient un regard écarquillé vers les deux guerriers, et tremblaient à chaque coup porté. Et l'euphorie atteignait son paroxysme pour le noir.
Ce qu'il se passa, il ne pourrait vous le dire. C'est trop flou pour lui. Il se souvient juste avoir combattu, sans craindre une seule fois la mort si proche. Coups après coups, sang après sang, elle venait se joindre à cette horrible danse. Et puis, il s'est écroulé. Encore plein de hargne, il est tombé à terre, sans cesser de combattre. Même au sol, même à demi-mort, il arrachait la chair et exultait lorsque le sang de l'adversaire éclaboussait son corps. Il n'était plus qu'une ombre, qu'un monstre de guerre. Et il en était heureux. Terriblement heureux. Tous s'attendaient à le voir s'éteindre, mourir là, combattant toujours alors que toute force semblait l'avoir quitté. La flamme de son regard vacillait, son sang formait une marre autour de lui. Et les chevaux étaient trop choqués par la violence du combat pour scander le nom du vainqueur, comme ils le faisaient habituellement lors de batailles au face-à-face. Et, soudain, il y eut des hoquets de surprise. Et le corps d'Orage s'écroula dans un bruit sourd à côté de Charbon. Qui aurait put se douter que l'aîné, qui semblait un instant plus tôt sûr de vaincre, était en train de mourir, le ventre ouvert ?
Ainsi Charbon devint le seul leader de ses terres. Il demeura entre la vie et la mort près d'une semaine, avant de brusquement reprendre ses fonctions de chef, comme s'il n'était rien arrivé. Les chevaux craignaient désormais celui qui avait été objet de leurs moqueries alors qu'il était poulain, si bien que certains préférèrent devenir solitaires, ceux qu'ils haïssaient tant, pour fuir au loin. Les autres n'osèrent former une nouvelle harde et restèrent sous les ordres de Charbon.
Alors, le vide s'empara de nouveau de l'étalon. Cette absence d'ambition qui lui nouait les entrailles, manque viscéral que réclamait si impérativement son esprit. Et ce manque le rendit aussi fou que son ambition elle-même. Il lui fallait une ambition. De nouveau, il mourrait, comme après le combat. Mais cette fois, c'était son âme qui se consumait. Et cette âme, pour se sauvegarder, ne trouva qu'un seul moyen de raviver l'ambition. Tuer. Détruire son propre harem. Et pour cela, le noir les guida jusqu'aux terres hostiles, où il les poussa à se jeter eux-même vers leur mort. Tour à tour, il leur imposa le choix de mourir en combattant face à lui ou de fuir sur ce désert où les attendaient l'agonie de la soif et de la faim ou la mort brutale et douloureuse donnée par un puma ou le venin d'un reptile. Sa besogne achevée, il se hâta de rassembler les quelques ''chanceux'' qui étaient parvenus à fuir, et les précipita vers un ravin où ils moururent. Ainsi le fou mit fin à la misérable existence de chacun des membres de sa harde.
Mais son ambition restait éternellement absente. Qu'aurait-il pu ambitionner, d'ailleurs, sur ces terres d'où il avait chassé la vie ? Il n'était plus qu'un solitaire sur ses terres. Alors il les quitta pour trouver un endroit meilleur. Il erra quelques longs mois avant de tomber sur une immense bâtisse. Il n'avait jamais vu d'Homme. Il ne se méfia donc pas, et se laissa attraper.
Les mois passèrent, rebelle tantôt enfermé dans un box, tantôt attaché à un poteau. Et personne ne parvenait à tenir sur son dos, ni à calmer sa haine. Jusqu'à ce qu'un jour, quelque chose se brise en lui. Personne ne sut jamais pourquoi. Un matin, en lui donnant sa ration de foin, on s'aperçut qu'il ne mordait pas, ne ruait pas. On lui mit une selle, une bride, il ne broncha pas. On monta sur son dos, il ne bougea pas. Aucun humain ni cheval ne comprit jamais comment cet étalon meurtrier, ce fou qui était le plus fougueux, sauvage et rebelle des insoumis, était subitement devenu une merveilleuse monture. En fait, lui seul le sait. Durant la nuit, ses rêves l'avaient repris. Et il s'était souvenu. Toute cette horreur dans les yeux des autres, toute cette crainte. L'incompréhension de son père, son cadavre broyé et ensanglanté. Son nom que l'on hurlait lorsque l'agonie venait. Et cela l'avait, comme jadis son ambition, terrifié. Et il avait comprit quel monstre il était. Toute la nuit, il avait pleuré, pour la première fois de sa vie, et ses larmes avaient lavé les cendres de son cœur, brisé la haine.
Les humains lui ont donné le nom de Wolf's Song. Sans doute ses yeux y sont-ils pour quelque chose. Il a abandonné le nom de Charbon, qui lui rappelait trop sa douleur, pour celui-ci. Un jour, on l'échangea avec un petit groupe d'autres montures contre des chevaux du Fort du Cimarron. C'est là que commença sa nouvelle vie, son ambition scellée au plus profond de son cœur…
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Sam 30 Juil - 14:22
Jouable !
Roses Parce qu'on aime notre petite
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Sam 30 Juil - 14:58
Voleuse d'idée ! D: (pour l'avatar, les lignes en pointillés XDDD) Sinon, j'aime beaucoup :D
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Sam 30 Juil - 15:25
Pour l'avatar je les ai fait parce que je les avais fait sur la signature xD C'était le seul masque qui passait bien, et sans masque je trouvais ça trop sombre xD
Wolf's Song
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Ven 18 Nov - 19:38
Wolf's Song Jette moi aux loups, j'en reviendrais chef de la meute
.
Derrière les écrans
Prénom : Lilou;) Âge : haha ! Bientôt 15ans ! (Mais je suis toujours gamine dans ma tête x) :p) Où as-tu trouvé le forum ? : Merci Hurri' ^^ Comment le trouves-tu ? : Troop bien !! J'ai hâte de pouvoir jouer ! Codes du règlement : validés || Atlas. Quels sont tes double-comptes si tu en as ? : Nope S'agit t'il de ta première expérience en RP ? : euh attends deux secondes......oui x)
Pour la citation, si ça ne va pas, je garderai l'original^^ As-tu jamais dansé au rythme du chant des loups, emporté dans les méandres de la folie par les démons, ton âme égarée dans les Enfers d'un Diable irraisonné ? » Laquelle vous préferez ? Pour l'image, je ne peux pas la mettre^^'
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Dim 20 Nov - 21:42
Je t'ai mit ton kit, tu pourras être validée dès que tu auras changé de pseudo pour Wolf's Song ^^
Wolf's Song
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Lun 21 Nov - 19:35
Fait^^ petites questions, je peux aller partout même s'il est un cheval de cow boy (a part le payant)? Et s'ik y a déjà un sujet, est ce que je peux poster dans leur discussion ? Ou je dois en ouvrir un autre ? Et l'humain, c'est moi qui le joue ?^^'
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Lun 21 Nov - 20:18
Oui, tu peux aller où tu veux, mais favorise quand même les terres des CB et les terres libres. Si tu veux rejoindre un rp, tu dois d'abord voir s'il est libre (c'est indiqué dans le titre ou la description). Si c'est le cas, tu peux le rejoindre. Oui, c'est à toi de jouer le cavalier de Wolf's Song. D'ailleurs, j'ai oublié de te demander de lui trouver un grade. Au vu du personnage, je te conseille plutôt monture de patrouille (il n'aura pas de cavalier défini, appartiendra au Fort et aura pour rôle d'être monté pour les patrouilles de surveillance dans le territoire) ou monture de soldat (il aura été acheté par un cavalier et ne sera donc monté que par lui).
Wolf's Song
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Lun 21 Nov - 22:54
Ok merci^^pour le grade, c'est velui auquel je pensais ! Et est ce qu'on doit signaler le changement de lieu ?:)
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Mar 22 Nov - 21:24
Pour le grade, c'est donc patrouille ou monture de soldat que tu choisis ? Et pour le changement de lieu, je n'ai pas compris ^^"
Wolf's Song
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Mer 23 Nov - 12:56
Cheval de patrouille s'il te plaît^^et est ce que le cheval peut par exemple sortir sans son cavalier ? Et pour les discussions quand tu disais dans le titre, c'est par exemple "feat. Fériel" ? Pour le lieu, je suis par exemple dans le fort et je veux aller dans le désert est ce que je dois dire "//désert" ou "Désert" ? Et est ce que j'ai le droit de partir du fort pour aller directement sur le territoire de Forêt Noire ou je dois passer par le désert etc ?
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Mer 23 Nov - 20:58
Donc je te valides : 3
Pour sortir sans cavalier, c'est peu probable pour un CB. Après, W's S est une monture de confiance pour eux, les plus sympas pourraient donc le sortir et le laisser vagabonder un peu pendant qu'ils vaquent à leurs occupations. Mais à moins de ne fuguer (ce qui n'est pas vraiment son genre), il ne sortira pas directement du Fort seul. Pour les rps, tous ceux qui mentionnent un personnage dans leur titre sont privés. Tu ne peux te joindre qu'à ceux qui sont notés "libre" (entre crochets, dans la description...ect...). Pour le lieu, si tu veux que ton rp se déroule sur le territoire de Forêt Noire, tu postes directement là-bas. Tu peux raconter dans ton message comment il y est arrivé (et donc mentionner le fort, le désert...ect...). Si par la suite, tu décides avec ton partenaire de rp que vos personnages changent de lieu après quelques messages sur le territoire de Forêt Noire (pour rentrer au fort, par exemple), tu postes sur le nouveau lieu où ils seront, et le trajet peut être mentionné dans ton message.
Roses Parce qu'on aime notre petite
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Mer 23 Nov - 21:03
Bienvenue ! J'ai hâte de te voir en action :3 Au plaisir de Rp avec toi !
Wolf's Song
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Mer 23 Nov - 22:05
Ok, je crois que j'ai tout pour commencer^^ Merci Roses et Altas:3 j'adore les smileys licorne *_*
Wolf's Song
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Jeu 24 Nov - 21:32
Et pour les heures, c'est l'heure normale ?
Wolf's Song
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Jeu 24 Nov - 21:33
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Jeu 24 Nov - 21:50
Attention aux double-posts, c'est interdit ! Concernant l'heure, si tu parlais par rapport au rp, c'est toi qui choisis si ton rp se déroule le matin, le midi ou le soir (toi ou ton partenaire de rp).
Wolf's Song
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Sujet: Re: Wolf's Song - Et se scella un pacte avec le Diable... Ven 25 Nov - 16:44
Oups ! J'y ferais attention, merci Et j'ai remarqué que dans les rp, il y avait une sorte de bannière avec une image pour les textes, c'est automatique ou il faut commander ?^^